25 octobre 2006

Mon travail

Des fois, il faut le dire quand ça va bien.

Je travaille pour une entreprise qui est vraiment intéressante. Entreprise fondée par des Québécois (dont 2 sur 3 sont toujours propriétaires, le 3e membre ayant cédé sa place à un autre troisième Québécois), je suis arrivé là il y a 2 ans et demi.

Aujourd'hui, le président a rencontré tout le monde en petit groupe pour nous présenter le plan stratégique de la compagnie pour les 3 prochaines années. Et je dois dire que ça va très bien. L'entreprise compte aujourd'hui 115 employés permanents. Nous étions environ 70 lorsque j'ai commencé. On va déménager l'an prochain, les propriétaires ont décidé de garder toute l'expertise de la compagnie à Montréal. Nos bureaux à Toronto et aux Mexique vont bien, l'usine de Toronto va probablement être appelée à prendre des jobs plus complexes et plus longues, ce qui crée un intermédiaire de moins pour nos clients, et donc un avantage pour nous. Et nous prévoyons ouvrir une usine au Mexique en 2008 (pour les puristes, cette usine servira pour le marché mexicain et non pas pour remplacer nos propres employés par des Mexicains à petits salaires). Bref, tout va bien.

Je critiquais l'autre jour la paresse (ou plutôt, le manque d'initiative) des Québécois, suivant les dires de Lucien Bouchard, mais quand je vois comment mon employeur progresse, ça me rend fier. Et je peux vous dire que les propriétaires sont fiers également.

J'ai bien hâte de voir l'évolution de cette entreprise. Je ne peux pas faire de prédictions quant à mon avenir, mais à ce moment précis, j'aimerais bien rester là longtemps. Les choses peuvent changer, mes idées et intérêts peuvent différer dans l'avenir et mon employeur pourrait lui aussi avoir d'autres intérêts que ma personne, mais présentement, je veux rester.

Je sentais le besoin de démontrer qu'il y a des entreprises au Québec qui avancent, et qui présentent du potentiel pour leurs employés. Bravo à mon employeur!

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