30 ans.
Hé oui! Je viens de change de dizaine. Ca fait vraiment bizarre, parce que je ne me sens pas du tout vieux. Mon corps a 30 ans, ça je le sens bien, mais mon esprit... J'ai souvent l'impression que ma tête ne vieillit pas. Sûr, j'acquière de l'expérience de vie et je change certains de mes comportements, mais sans savoir comment l'expliquer, je ne me sens pas la maturité qui correspond à mon âge.
Peut-être qu'avec le petit, je vais "vieillir" plus vite. Mais pour l'instant, je me sens très jeune. J'aime ça, mais des fois, je me demande si ça ne me nuit pas. En tout cas...
Il est possible que lorsque j'aurai 40 ans, je subirai un coup moral, mais présentement, ça ne me cause aucun changement ni stress. Je me dis que je devrais avoir, statistiquement, à peu près encore deux fois 30 ans à vivre, alors il en reste beaucoup plus en avant qu'il y en a en arrière. Peut-être lorsque le contraire arrivera, je serai plus inquiet, ou plus triste à l'idée de "changer de dizaine".
22 janvier 2007
15 janvier 2007
Nouveau lien
J'ai mis dans mes liens (curieusement appelés Links, va falloir que je regarde ça) le blog de Martin Petit.
À découvrir. Monsieur Petit possède une plume intéressante et ses opinions sont très pertinentes.
Amusez-vous!
À découvrir. Monsieur Petit possède une plume intéressante et ses opinions sont très pertinentes.
Amusez-vous!
SPM et Ritalin
On devient une drôle de société.
On parle beaucoup d'intolérance ces temps-ci, l'intolérance raciale étant celle qui est le plus en lumière. Mais je crois qu'on atteint des sommets d'intolérance qui touchent plus que la superficialité ethnique (oui, je trouve ça superficiel, le racisme devrait être "passé date").
Non, ce que je veux pointer, c'est l'intolérance des différences qui commence à nous toucher durement et qui risque d'hypothéquer l'avenir énormément.
Une publicité que je trouve extrêmement drôle, mais malheureusement presque aberrante, est celle où l'on parle de "symptôme extrême" des syndrômes pré-menstruels (appelés SPM dans la publicité) et que ces symptômes "peuvent être traités". Un peu d'historique sur cette publicité. La première fois que je l'ai entendue, il y a peut-être 2 mois, on entendait une voix masculine grave décrire des symptômes de "SPM graves" et "qu'il y a des traitements". J'avais honnêtement l'impression que nous étions retournés dans les années 1950, où des hommes vantaient aux femmes de maison les bienfaits de faire le ménage avec "le nouveau balai Ultra-Georges" (nom fictif). Ces bonnes vieilles publicités, où l'on disait aux femmes où leur place était. Je vous jure, la publicité avait le même ton. Et l'impression que j'en avais était : "les femmes montrent des comportements non-conformes au standard moyen social, alors guérissons-les!" Wow! Apparemment, je ne suis pas le seul qui a eu cette impression, car quelques semaines après le début de la diffusion de cette publicité, la grosse voix masculine a été remplacée par une voix féminine. Avec le même texte. Rien pour changer mon opinion.
Je dérive pour un instant. Il existe présentement une drogue légale qui sert à assomer les enfants qui "montrent des comportements non-conformes au standard moyen social", appelé le Ritalin. De nombreux parents, encouragés par des professeurs, des amis, de la famille, et évidemment des docteurs, droguent leurs enfants pour les calmer, pour réprimer ces comportements qu'ils ont et qui sont "anti-sociaux". Bien oui! Un enfant bouge! Vite, stoppez-le! Mais critiquez-le ensuite s'ils passent sont temps devant les jeux vidéos et qu'il prend du poids!
Je reviens à mon idée d'intolérance. Ces deux exemples démontrent clairement que nous sommes intolérants au point de ne pas vouloir accepter de comportement qui pourrait faire ressortir quelqu'un du groupe. Des comportements qui peuvent déranger la petite tranquilité que nous nous créons autour de nous, avec tous ces gens tranquilles et conformes. Oui, il se peut que certains symptômes des SPM soient critiques et que des traitements puissent soulager certaines femmes. Même chose pour certains enfants, qui ont peut-être des raisons médicales d'être drogués (bien que j'aie de la misère à concevoir ça). Mais la publicité mentionnée ci-haut parlait bel et bien de comportements (en plus de symptômes physiques). Et le Ritalin sert principalement à contrôler le comportement (s'il y a des symptômes physiques guérits ou appaisés par ce médicament, tant mieux, mais on en entend jamais parler). Nous ne voulons pas que les gens se comportent différemment, encore moins de façon "extrême". Et c'est là que le danger nous guette. On devrait faire passer des tests de personnalité aux gens et éliminer ceux qui obtiennent certains résultats. Qu'en pensez-vous? Bien sûr, personne ne veut ça, mais si on commence par calmer les enfants et les femmes, on arrivera un jour à ce point. Alors, avant d'aller chercher où se trouve l'intolérance à grande échelle, on devrait chercher où elle se trouve dans le quotidien. Là on verra jusqu'où on est intolérant.
On parle beaucoup d'intolérance ces temps-ci, l'intolérance raciale étant celle qui est le plus en lumière. Mais je crois qu'on atteint des sommets d'intolérance qui touchent plus que la superficialité ethnique (oui, je trouve ça superficiel, le racisme devrait être "passé date").
Non, ce que je veux pointer, c'est l'intolérance des différences qui commence à nous toucher durement et qui risque d'hypothéquer l'avenir énormément.
Une publicité que je trouve extrêmement drôle, mais malheureusement presque aberrante, est celle où l'on parle de "symptôme extrême" des syndrômes pré-menstruels (appelés SPM dans la publicité) et que ces symptômes "peuvent être traités". Un peu d'historique sur cette publicité. La première fois que je l'ai entendue, il y a peut-être 2 mois, on entendait une voix masculine grave décrire des symptômes de "SPM graves" et "qu'il y a des traitements". J'avais honnêtement l'impression que nous étions retournés dans les années 1950, où des hommes vantaient aux femmes de maison les bienfaits de faire le ménage avec "le nouveau balai Ultra-Georges" (nom fictif). Ces bonnes vieilles publicités, où l'on disait aux femmes où leur place était. Je vous jure, la publicité avait le même ton. Et l'impression que j'en avais était : "les femmes montrent des comportements non-conformes au standard moyen social, alors guérissons-les!" Wow! Apparemment, je ne suis pas le seul qui a eu cette impression, car quelques semaines après le début de la diffusion de cette publicité, la grosse voix masculine a été remplacée par une voix féminine. Avec le même texte. Rien pour changer mon opinion.
Je dérive pour un instant. Il existe présentement une drogue légale qui sert à assomer les enfants qui "montrent des comportements non-conformes au standard moyen social", appelé le Ritalin. De nombreux parents, encouragés par des professeurs, des amis, de la famille, et évidemment des docteurs, droguent leurs enfants pour les calmer, pour réprimer ces comportements qu'ils ont et qui sont "anti-sociaux". Bien oui! Un enfant bouge! Vite, stoppez-le! Mais critiquez-le ensuite s'ils passent sont temps devant les jeux vidéos et qu'il prend du poids!
Je reviens à mon idée d'intolérance. Ces deux exemples démontrent clairement que nous sommes intolérants au point de ne pas vouloir accepter de comportement qui pourrait faire ressortir quelqu'un du groupe. Des comportements qui peuvent déranger la petite tranquilité que nous nous créons autour de nous, avec tous ces gens tranquilles et conformes. Oui, il se peut que certains symptômes des SPM soient critiques et que des traitements puissent soulager certaines femmes. Même chose pour certains enfants, qui ont peut-être des raisons médicales d'être drogués (bien que j'aie de la misère à concevoir ça). Mais la publicité mentionnée ci-haut parlait bel et bien de comportements (en plus de symptômes physiques). Et le Ritalin sert principalement à contrôler le comportement (s'il y a des symptômes physiques guérits ou appaisés par ce médicament, tant mieux, mais on en entend jamais parler). Nous ne voulons pas que les gens se comportent différemment, encore moins de façon "extrême". Et c'est là que le danger nous guette. On devrait faire passer des tests de personnalité aux gens et éliminer ceux qui obtiennent certains résultats. Qu'en pensez-vous? Bien sûr, personne ne veut ça, mais si on commence par calmer les enfants et les femmes, on arrivera un jour à ce point. Alors, avant d'aller chercher où se trouve l'intolérance à grande échelle, on devrait chercher où elle se trouve dans le quotidien. Là on verra jusqu'où on est intolérant.
13 janvier 2007
Le mensonge des Frosted Flakes
L'autre jour, à l'épicerie, nous passons dans le rayon des céréales, quand je remarque quelque chose d'étrange. Sur un rayon, il y a des Froot Loops, des Frosted Flakes et une autre céréale sucrée. Immédiatement au-dessus, les mêmes 3 céréales sont présentes, mais avec "moitié moins de sucre"!!! Il y a le petit logo de Splenda dans le coin inférieur droit de la boîte.
Lorsque je fais remarquer ça à ma douce moitié, elle me dit qu'elle a entendu que des parents avaient demandé des céréales meilleures pour la santé pour les enfants...
Quoi?
On va se dire les vrais affaires, là. Si vous voulez acheter des céréales santé, N'ACHETEZ PAS DES FROSTED FLAKES! Taboire! C'est vraiment triste de penser que le niveau moyen d'intelligence dans la population soit si bas.
Enfin... j'imagine que ça rend des gens moins coupables de manger du sucre, mais ça reste un mensonge. Il y a tellement d'autres alternatives dans les céréales, je ne comprends pas pourquoi des gens choisiraient des Flakes Frostées au Splenda.
Ca finit raide, mais c'était mon message d'intérêt public pour aujourd'hui.
Lorsque je fais remarquer ça à ma douce moitié, elle me dit qu'elle a entendu que des parents avaient demandé des céréales meilleures pour la santé pour les enfants...
Quoi?
On va se dire les vrais affaires, là. Si vous voulez acheter des céréales santé, N'ACHETEZ PAS DES FROSTED FLAKES! Taboire! C'est vraiment triste de penser que le niveau moyen d'intelligence dans la population soit si bas.
Enfin... j'imagine que ça rend des gens moins coupables de manger du sucre, mais ça reste un mensonge. Il y a tellement d'autres alternatives dans les céréales, je ne comprends pas pourquoi des gens choisiraient des Flakes Frostées au Splenda.
Ca finit raide, mais c'était mon message d'intérêt public pour aujourd'hui.
10 janvier 2007
Les Gros Tittes
Non, non, ce n'est pas une erreur dans mon titre.
Mais lorsque je parle du Journal de Mourial, je ne peux m'empêcher de diminuer mon vocabulaire.
Je n'aime pas les syndicats, pour différentes raisons, mais je ne veux pas élaborer sur ce sujet aujourd'hui.
Ce matin, j'ai vu le "Gros Titte" du Journal de Mourial. J'avoue que la première page d'un journal est l'élément vendeur, mais des fois, ca vole bas. Le titre était : "Un parc saccagé par les cols bleus", ou quelque chose de très proche. Un plus petit texte indiquait : "Émondage raté", à peu près... je ne me souviens pas.
D'après moi, le syndicat des cols bleus de la ville de Montréal est l'un des pires au Québec. Il traite la population, autant que ses propres membres, comme de la marde. Alors il est normal qu'il n'ait pas la cote. Mais ce titre, qui visait bien nos amis cols bleus, est ridicule et très bas de gamme.
Oui, plusieurs cols bleus ont fait preuve de paresse et ont fraudé leur employeur, mais dans le cas de ce matin, sans lire l'article, je vois une grosse défaillance. C'est la ville qui devrait être blâmée dans cette situation, et non les cols bleus. Ce n'est certainement pas eux qui ont ordonné un émondage dans ce parc, et ce ne sont probablement pas eux qui ont décidé quoi et ou couper exactement. Où étaient les superviseurs de ces gens-là? Qu'à ordonner la ville? Il est probable que dans l'article (si le journaliste a fait un article correct), tout ceci soit éclairé. Mais quand on lit le titre... on se fait suggérer immédiatement qui accuser. Le Journal de Mourial a donc profité de la mode "Fessons sur les cols bleus" pour encore vendre des torchons. C'est plate comme stratégie. Je ne blâme pas ici le journaliste (parce qu'entre autre je n'ai pas lu l'article), mais bien la ou les personnes responsables de mettre les titres sur la première page. C'est dommage, car plusieurs personnes ce matin discuterons des "maudits cols bleus", rien qu'à cause de ce titre, car ils n'auront pas lu l'article. Alors, si vous voulez blâmer quelqu'un, blâmez la ville.
En passant... mon ordinateur est de retour! Yé!
Mais lorsque je parle du Journal de Mourial, je ne peux m'empêcher de diminuer mon vocabulaire.
Je n'aime pas les syndicats, pour différentes raisons, mais je ne veux pas élaborer sur ce sujet aujourd'hui.
Ce matin, j'ai vu le "Gros Titte" du Journal de Mourial. J'avoue que la première page d'un journal est l'élément vendeur, mais des fois, ca vole bas. Le titre était : "Un parc saccagé par les cols bleus", ou quelque chose de très proche. Un plus petit texte indiquait : "Émondage raté", à peu près... je ne me souviens pas.
D'après moi, le syndicat des cols bleus de la ville de Montréal est l'un des pires au Québec. Il traite la population, autant que ses propres membres, comme de la marde. Alors il est normal qu'il n'ait pas la cote. Mais ce titre, qui visait bien nos amis cols bleus, est ridicule et très bas de gamme.
Oui, plusieurs cols bleus ont fait preuve de paresse et ont fraudé leur employeur, mais dans le cas de ce matin, sans lire l'article, je vois une grosse défaillance. C'est la ville qui devrait être blâmée dans cette situation, et non les cols bleus. Ce n'est certainement pas eux qui ont ordonné un émondage dans ce parc, et ce ne sont probablement pas eux qui ont décidé quoi et ou couper exactement. Où étaient les superviseurs de ces gens-là? Qu'à ordonner la ville? Il est probable que dans l'article (si le journaliste a fait un article correct), tout ceci soit éclairé. Mais quand on lit le titre... on se fait suggérer immédiatement qui accuser. Le Journal de Mourial a donc profité de la mode "Fessons sur les cols bleus" pour encore vendre des torchons. C'est plate comme stratégie. Je ne blâme pas ici le journaliste (parce qu'entre autre je n'ai pas lu l'article), mais bien la ou les personnes responsables de mettre les titres sur la première page. C'est dommage, car plusieurs personnes ce matin discuterons des "maudits cols bleus", rien qu'à cause de ce titre, car ils n'auront pas lu l'article. Alors, si vous voulez blâmer quelqu'un, blâmez la ville.
En passant... mon ordinateur est de retour! Yé!
03 janvier 2007
La Vie sans l'Internet
AHHHH!!
Je suis privé de mon ordinateur depuis une semaine maintenant, et le serai encore probablement pour jusqu'au début de la semaine prochaine.
C'est dur, la vie sans internet. Mais on se débrouille.
En fait, on réalise que des choses que l'on croit acquises sont parfois dures à remplacer lorsqu'on les perd, mais on réalise également qu'on peut faire autre chose. Personnellement, je me sers de mon ordinateur pour jouer à Final Fantasy XI comme principale utilisation. Comme je ne peux plus le faire présentement, je fais tout simplement autre chose. Et comme je suis en vacances, je peux faire PLEIN de ces autres choses. Alors, j'ai d'autres plaisirs... dont certains avec Julie, eh oui!
Alors, à vous, lorsque vous serez privés d'ordinateur pour quelques journées, profitez des activités que vous ne faites plus, ou que vous faites moins. Ce n'est pas nécessairement mauvais!
À bientôt!
Je suis privé de mon ordinateur depuis une semaine maintenant, et le serai encore probablement pour jusqu'au début de la semaine prochaine.
C'est dur, la vie sans internet. Mais on se débrouille.
En fait, on réalise que des choses que l'on croit acquises sont parfois dures à remplacer lorsqu'on les perd, mais on réalise également qu'on peut faire autre chose. Personnellement, je me sers de mon ordinateur pour jouer à Final Fantasy XI comme principale utilisation. Comme je ne peux plus le faire présentement, je fais tout simplement autre chose. Et comme je suis en vacances, je peux faire PLEIN de ces autres choses. Alors, j'ai d'autres plaisirs... dont certains avec Julie, eh oui!
Alors, à vous, lorsque vous serez privés d'ordinateur pour quelques journées, profitez des activités que vous ne faites plus, ou que vous faites moins. Ce n'est pas nécessairement mauvais!
À bientôt!
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