10 janvier 2007

Les Gros Tittes

Non, non, ce n'est pas une erreur dans mon titre.

Mais lorsque je parle du Journal de Mourial, je ne peux m'empêcher de diminuer mon vocabulaire.

Je n'aime pas les syndicats, pour différentes raisons, mais je ne veux pas élaborer sur ce sujet aujourd'hui.

Ce matin, j'ai vu le "Gros Titte" du Journal de Mourial. J'avoue que la première page d'un journal est l'élément vendeur, mais des fois, ca vole bas. Le titre était : "Un parc saccagé par les cols bleus", ou quelque chose de très proche. Un plus petit texte indiquait : "Émondage raté", à peu près... je ne me souviens pas.

D'après moi, le syndicat des cols bleus de la ville de Montréal est l'un des pires au Québec. Il traite la population, autant que ses propres membres, comme de la marde. Alors il est normal qu'il n'ait pas la cote. Mais ce titre, qui visait bien nos amis cols bleus, est ridicule et très bas de gamme.

Oui, plusieurs cols bleus ont fait preuve de paresse et ont fraudé leur employeur, mais dans le cas de ce matin, sans lire l'article, je vois une grosse défaillance. C'est la ville qui devrait être blâmée dans cette situation, et non les cols bleus. Ce n'est certainement pas eux qui ont ordonné un émondage dans ce parc, et ce ne sont probablement pas eux qui ont décidé quoi et ou couper exactement. Où étaient les superviseurs de ces gens-là? Qu'à ordonner la ville? Il est probable que dans l'article (si le journaliste a fait un article correct), tout ceci soit éclairé. Mais quand on lit le titre... on se fait suggérer immédiatement qui accuser. Le Journal de Mourial a donc profité de la mode "Fessons sur les cols bleus" pour encore vendre des torchons. C'est plate comme stratégie. Je ne blâme pas ici le journaliste (parce qu'entre autre je n'ai pas lu l'article), mais bien la ou les personnes responsables de mettre les titres sur la première page. C'est dommage, car plusieurs personnes ce matin discuterons des "maudits cols bleus", rien qu'à cause de ce titre, car ils n'auront pas lu l'article. Alors, si vous voulez blâmer quelqu'un, blâmez la ville.

En passant... mon ordinateur est de retour! Yé!

Aucun commentaire: