18 juillet 2007

La Politique

Oui oui, avec un gros P.

Je parle souvent de politique, parce que le sujet est passionant. Comment ne pas trouver passionant les gens et les activités qui sont nommés, par nous, pour nous gérer et diriger une bonne partie de notre destin?

Malheureusement, le problème réside généralement dans ce manque d'enthousiasme envers la politique. J'oserais dire que la grosse majorité des gens se moque de ce qui se passe à Ottawa et à Québec, et encore plus de ce qui se passe dans le monde. C'est triste. Parce que si l'on ne surveille pas les gens qu'on place au pouvoir, si on ne les juge pas, si on ne s'intéresse pas à eux, ils risquent fort de s'occuper d'intérêts qui ne sont pas ceux du peuple.

Honnêtement, j'aimerais que les gens qui jugent la politique et les politiciens prennent la peine de penser quel est leur niveau d'intérêt avant de se plaindre (parce que la plupart de ces jugements sont des plaintes). J'aimerais que le peuple agisse, au lieu de réagir, face à ses gouvernements. C'est à nous à donner des directions au gouvernement, pas à nous à les subir. Et surtout, c'est notre devoir de changer ce gouvernement lorsque ça ne va pas.

Une des raisons les plus moches que j'ai entendues dans ma vie pour lesquelles les gens rejetaient la politique, c'était que leurs idées ne passeraient jamais et qu'ils ne se feraient jamais élire. Alors, pour faire passer leurs idées, ces gens sont aller manifester et ont semer le trouble (je parle du Sommet des Amériques à Québec). Ceci évoque donc deux profonds malaises dans notre société face à la politique.

Premièrement, il y a des gens qui ne croient plus à la démocratie. Ces gens ne croient plus que ce que la majorité des gens veulent, c'est ce qu'on devrait avoir. Ces gens jugent que leurs idées, bien que non acceptées par la majorité des gens, valent plus que les idées des autres. C'est dommage. Car à l'aire de l'information, tous les médiums sont présents pour que ces gens informent les autres de leurs idées, de leurs bienfaits et essaient de les convaincre de changer. Car la base de la démocratie ne devrait pas se trouver dans l'immobilisme, mais bien dans le renouvellement. Faites valoir vos idées, elles seront votées!

Deuxièmement, des gens considèrent que défier l'autorité est le meilleur moyen de faire changer le gouvernement. Je veux ici leur donner raison, mais conditionnellement. Le plus grand exemple de changement politique par défi de l'autorité reste la tombée de la monarchie en France. La rébellion américaine face aux Anglais est également un bon exemple. Les gens se sont révoltés, violemment, et on changer leur gouvernement. Donc on voit ici que défier l'autorité peut fonctionner et peut amener des améliorations. Mais! Car il y a un mais. Si les Français et les Américains ont réussi à faire ces changements par la force, c'est parce qu'ils étaient beaucoup à vouloir ces changements. Ils représentaient adéquatement la volonté du peuple. Ceci n'est pas nécessairement le cas avec les petits groupes "extrémistes" que l'on connait aujourd'hui. Ces gens correspondent plus à des dictateurs en devenir. Des personnes qui veulent à tout prix imposer leurs idées comme étant les meilleures.

Voilà pourquoi je suis désolé que le peuple ne s'intéresse pas plus à la politique. Le pouvoir est pourtant à eux, il leur appartient. En étant informé, en étant renseigné, en étant intéressé, le peuple arrivera à faire le meilleur gouvernement possible, et agira au lieu de réagir, face à ses leaders. Le peuple deviendra meilleur.

J'aimerais bien voir ce peuple au Québec un jour.

Malheureusement, les gens ne s'intéressent pas à la politique.

Aucun commentaire: