30 octobre 2007

Bénéfice du capitalisme

C'est drôle, j'entends souvent (et lis souvent) des gens critiquer le système capitaliste dans lequel nous vivons.

La première chose qui me chicote quand je lis ce genre de critiques, c'est qu'il faille comprendre que nous ne vivons pas tout à fait dans un système capitaliste. Nous sommes loin de la théorie, et c'est très vrai au Québec, où nos politiques souvent à gauche nuisent à une libre économie.

La seconde chose qui me chicote, c'est que les critiques proviennent souvent de gens qui ont fait des belles études en sociologie ou autre science humaine connexe, mais aucun cours d'économie. L'économie devrait être enseignée avec assez de profondeur à tous ces gens, il verrait que les lois du marché (un marché libre et pur) tendent à favoriser la population beaucoup plus qu'à lui nuire. Le plus gros problème avec l'approche capitaliste pure, c'est qu'il y a toujours une partie des gens qui est "sacrifiée". Une partie pour qui, vu leur situation, le système ne sera jamais favorable. Je crois sincèrement qu'à ce moment, une société en santé peut se consacrer à cette partie de la population et résoudre le problème mathématique de cette équation, et ainsi éliminer les besoins de ces gens.

Le système actuel n'est pas mathématiquement stable et entraîne toutes sortes de problèmes qu'il faut résoudre par des politiques et des contre-politiques qui coûtent cher et nous empêche d'atteindre un idéal économique parfait pour la société.

Mais mon point aujourd'hui n'est pas la critique du système, ni même la critique des critiqueux. Je veux plutôt élaborer sur un bel exemple de réussite.

La compagnie pour laquelle je travaille vient tout juste d'emménager dans ses nouveaux locaux. Ces locaux sont possiblement quatre fois plus grands que les précédents (j'estime à l'oeil). Nous pourrons donc recommencer à embaucher du nouveau monde, tant dans les bureaux que dans l'usine. Donc plus d'emplois créés. C'est très positif et j'adore ce phénomène. Et tout ça est possible grâce, bien sûr, à toute l'équipe qui met du sien pour faire de l'entreprise un leader et contribue à sa croissance, mais également aux propriétaires de l'entreprise (les gens les plus critiqués lorsque les gens varlopent le capitalisme).

Ces gens ont pris une décision majeure dernièrement. Le choix de faire grandir une entreprise au point où il faille déménager dans de plus grands locaux est très difficile humainement. L'entreprise allait bien, et rapportait une bonne marge de profits. Ils auraient pu décider de stagner et de continuer à empocher. Au contraire, ils ont pris la décision d'investir (à gros risques) et de faire grandir la compagnie. Ces gens risquent gros. Si tout va bien, c'est certain qu'ils feront plus d'argent, mais si ça va juste normalement, ils risquent de perdre beaucoup. Le choix a été fait d'avancer et je suis certain qu'ils mettront tous les efforts pour réussir. Seule l'avenir nous dira s'ils avaient raison d'aller de l'avant avec ce projet, mais en faisant cette mise, ils créeront encore plus d'emplois et contribuent à améliorer grandement notre société.

Pourquoi des gens continuent à critiquer ce système, ça me dépasse. Pourquoi est-ce que les propriétaires d'entreprise sont constamment critiqués? Probablement parce que mes amis socialistes ne réalisent pas l'impact que les décisions de ces gens peuvent avoir sur la vie de tellement d'autres personnes.

C'est dommage.

5 commentaires:

Piccolo a dit...

Je comprends la mentalité des entreprises privés. Je ne dis pas être totalement d'accord, parce que pour moi, l'argent, c'est important pour vivre, mais ce n'est pas une priorité pour moi d'en avoir plein. Mais les propriétaire d'entreprises privés ont leurs droits.

Le problème est surtout quand le gouvernement commence à vouloir faire du capitalisme. Il n'est pas normal que les administrateurs des hôpitaux, des prisons, empochent des bonus quand ils rentrent dans leur budget qui est de plus en plus mince. Pas normal que les dirigeants de la saaq aient déjà parlés de faire payer plus cher les propriétaires de petits véhicules parce qu'eux peuvent se promener en VUS. C'est à ce niveau que le capitalisme devient abhérant. Les gens de la classe moyenne payent pour les autres. Pas nécessairement avec leur argent, mais avec le manque de services. Et je parle de la classe moyenne parce que ceux qui sont plus bas que cette classe, ils ont d'autres privilèges, du genre, des places dans les garderies à 7$ quand ils ne travaillent pas, pour se reposer....

Donc, oui, ce capitalisme peut avoir du bien, mais il faut voir à quoi et à qui il s'applique. Mais j'ai toujours su que pour faire de l'argent, il fallait souvent en dépenser. Oui, tes bosses font quelque chose de risqué, mais c'est bien qu'ils le fassent et je leur souhaite que ça fonctionne. Des gens comme ça la méritent leur BMW!

Krimpoff a dit...

Et voilà en plein ce que je disais...

tout ce que tu dis à du mérite et est vrai... mais ce n,est pas du capitalisme. Le capitalisme pur donne une chance à tous d'être en équilibre dans une économie parfaite. La base du capitalisme est un marché libre et sans contraintes. Ce sont les contraintes que nous nous imposons qui font que nous vivons dans les situations que tu décries ci-haut, ce n,est pas le capitalisme.

Voilà pourquoi les cours d'économie devraient être enseignés à tous. Si on éveillait les gens, on ferait face à beaucoup moins d'appréhension de la population face au "méchant capitalisme" et ils se rendraient bien compte que ce système fonctionnerait mieux que le système actuel où quelques gens trichent en contrôlant le marché et ainsi en s'en mettant plein les poches.

Piccolo a dit...

Je serais d'accord pour que tout le monde puisse recevoir un cours d'économie, à la condition que tous puissent aussi recevoir un cours de travail social! Je crois que ça équilibrerait plusieurs choses! hi,hi,hi

Unknown a dit...

Très intéressant comme discussion.

J'ai remarqué que lorsqu'on demande à un socialisme c'est quoi la gauche ou le système idéal, il vous décrit plustôt ça vision du capitalisme : voler aux pauvres pour donner aux riches.
Ce peut-il que ce ne soit pas vendeur de décrire le système russe, chinois, cubais...québécois et francais? Je compare pas les 3 premiers avec les 2 derniers mais on peut affirmer que ces 5 pays aient de gros trous d'inefficacité dans leurs systèmes.
Ce peut-il que l'inefficacité du système soit responsable de la disparition graduelle de la classe moyenne?

Krimpoff a dit...

J'avoue que ça ne fait pas très vendeur, effectivement, de vanter l'URSS, Cuba et la Chine. Serait-ce que le système "non-capitalisme, idéal gauche" soit automatiquement lié à un non-respect des droits humains?

Matière à réflexion!